Villes et territoires

Depuis les jardins de Babylone aux mégalopoles de demain, construire est l’acte de genèse de l’homme moderne. Les demandes et les attentes évoluent, mais le sujet reste toujours le même : la recherche de la place de l’homme dans le monde. Comme la nature, l’homme est partout. Il dessine, cultive et construit son paysage en médiation avec la nature.

Depuis longtemps, l’homme a appris de la nature et de ces actes. Il faut partir de l’acquis qui fonctionne pour développer des idées nouvelles et rechercher des concepts innovants et mutuels. L’atelier propose des réponses de bon sens et durables qui correspondent aux usages du plus grand nombre avec une approche sensible du paysage, de l’espace, de la lumière et du vivant.

LES TERRASSES DU TETRIS

Type de projet : Conception – Réalisation
Date : 2016
Localisation : La Havre (76)
Budget : 10 000 €
Collaboration : Marc VATINEL – Pré Carré

Description du projet :

Première commande 2016 lancée par le Tetris du Havre au Fort de Tourneville, pour l’aménagement de deux terrasses : la terrasse du Jupon et la terrasse du Catering.

La première exposée plein nord et peut être vue dans le hall principal depuis les deux niveaux. Le travail de verticalité doit être fort et les échelles dessinent cette échappée. Au sol un tapis d’Aspidistra elatior qui couvrira l’ensemble d’ici quelques années.

La seconde, exposée sud/ouest, ne supporte pas de charges lourdes. Mais la végétalisation est toujours possible. Ici, les pots répartissent la charge et ponctuent toute la terrasse pour oublier la dalle d’origine. La couleur de la terre cuite apporte de la chaleur à l’ensemble et contraste avec la verdure d’arrière-plan très présente. La palette végétale sur cette terrasse est très large avec pas moins d’une cinquantaine de variétés lancées sur le toit. Après un rapide constat du lieu dans sa globalité, la biodiversité n’a pas encore sa place. Il faut donc réintroduire la plus large palette possible de végétaux qui s’adapteront ou pas au lieu et se dissémineront à proximité.

Réinvestir les toits pour réinvestir la vie et la ville

LE CLOS MASURE DE DEMAIN

[UN ESPACE PARTAGE]

Type de projet : Etude en cours
Date : 2016 –
Localisation : Bréauté (76)
Budget : 3 000€

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Description du projet

Quel avenir pour cette parcelle centrale dans le tissu rural du hameau de la chaussé ?

Il y a encore quelques décennies, cette parcelle était une composante forte de l’agriculture locale. Entouré de talus et planté de hauts jets, le verger pâturé couvrait l’ensemble de cette surface inondable avec, en son point bas, une mare et quelques bâtiments en limite. Dernier marqueur d’une pratique agraire passée, le terrain est aujourd’hui sans destinations réelles. Il est en confrontation avec l’urbanisation nouvelle et les terres agricoles nues en limite aval.
Cette parcelle doit devenir le futur pivot des aménagements de demain en renouvelant son identité locale. Le clos masure doit être conservé et adapté à la trame bâtie proche. La surface inondable d’origine doit être remise en état pour prévenir les problématiques actuelles d’inondation par temporisation et gestion des eaux pluviales.
Située au milieu d’une voie d’eau naturelle, l’opportunité de capter ces eaux de pluie est évidente. L’eau sera la vie du projet. Elle valorisera un écosystème nouveau et unique à l’échelle locale.

Notre démarche est simple : tisser ce nouveau projet au paysage et patrimoine local en proposant des solutions nouvelles d’aménagement.

Les limites du clos masure sont redessinées pour lier les ensembles bâtis entre eux. L’ouverture actuelle, en venant de la RD91, est ouverte, avec en point de fuite, un groupe d’aubépines, de frênes et de noisetiers. À gauche, en limite nord de la parcelle, un ensemble de trois talus boisés protège le clos masure dans sa partie basse. Il se compose de plusieurs strates arbustives et arborées réparties en trois séquences distinctes. Elles auront plusieurs buts : temporiser l’infiltration venant du versant nord, créer plusieurs habitats distincts pour la faune et la flore et rythmer le paysage par ces ouvertures transverses. Le pâturage reprend sa place au cœur de la parcelle et offrira tout l’entretien nécessaire. Des îlets émergent au centre pour développer un nouveau paysage.

Peut-être le clos masure de demain ?

Ces îlets seront des tumulus de terre restitués à la nature. Ce tiers paysage met en valeur les délaissés de l’homme comme fragment ou refuge de la biodiversité. Ils seront clos et le resteront. Aucune action de l’homme n’est envisagée. Le couple tiers paysage et pâturage pourra être un principe nouveau des pratiques agrosylves pastorales. La mare retrouvera sa place au centre du projet et pourra s’étendre sur toute la pâture et l’aire d’infiltration au sud, en dehors du clos masure.
Cet espace présentera diverses techniques nouvelles de génie végétal et de phytoépuration.
En limite sud, une bande bocagère est reconstituée pour recoudre le bâti existant au site. Un talus reconstitué permettra la visite de l’aire d’infiltration et de la surverse. À l’exception de la pâture, le reste du site pourra être ouvert au public. Cette démarche est pédagogique et présente un nouveau paysage possible pour demain.
Un paysage qui lie l’homme et la nature.

ANALYSE DE LA GESTION DES ESPACES EXTÉRIEURS DU PÔLE EAU

Type de projet : Etude en cours
Date : 2016
Localisation : Fauville en Caux (76)
Budget : –

Description du projet :

Implanté sur la commune de Fauville en Caux, le site s’étend sur 6,3 Ha sur d’anciennes terres agricoles. Marqué d’une empreinte rurale forte, le projet s’inscrit dans une volonté de respect du territoire et de son identité locale. Ce site développe une image nouvelle de l’eau, des hommes et de la nature : le paysage de demain.

Le Pôle Eau est un site naissant et dynamique, présent aux yeux de tous. De manière naturelle, le site va évoluer et se développer. Il faut le comprendre pour le guider dans la bonne voie. Comme tout projet innovant, il demande une certaine appréhension pour une bonne gestion et la maitrise de technique nouvelle ou parfois ancestrale et remise au goût du jour.

Cette gestion est complexe, car ce site est jeune et dynamique. Cela implique une perpétuelle remise en cause des méthodes. La problématique actuelle est de développer un site naturel qui répond aux exigences en termes d’infiltration dans le milieu, mais également respectueuse du chemin qu’emprunte la nature. La mise en place d’une gestion extensive en laissant la nature autonome implique une lecture régulière et précise du site pour une meilleure compréhension et intervention. Ces sites nouveaux demandent toute notre attention, car ils sont les pilotes des projets de demain.

La réalisation d’un tel ouvrage n’est que la première pierre du projet. La gestion et la poursuite de la démarche sont le cœur du projet. Nous travaillons avec un lieu vivant et dynamique qu’il faut suivre et respecter. Cette gestion est un accompagnement plus qu’un combat.

LE BUT DE LA MISE EN PLACE D’UNE GESTION RAISONNÉE :

  L’aspect visuel rural qui renforce l’identité du site et son imprégnation de la part des visiteurs et riverains
  La réduction des coûts de gestion par la mise en place de gestion extensive, du zéro-phyto et la réduction de la mécanisation pour favoriser la main-d’œuvre et l’écopâturage
  Renforcer le potentiel filtrant des aires d’infiltration et offrir de nouveaux biotopes en lien avec l’eau
  Développer la biodiversité ordinaire
  Développer un nouveau mode de gestion qui va dans le sens de l’homme et de la nature. Ce projet pilote sera une vitrine des actions nouvelles et pourra être développé sur d’autres sites.

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REQUALIFICATION DU SIÈGE D’ENTREPRISE

Type de projet : Étude en cours
Date : 2017
Localisation : Goderville (76)
Budget : 180.000 €

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Description du projet :

Requalification du siège d’entreprise normande pour offrir un parc d’activité répondant aux demandes nouvelles de l’entreprise. En façade, le public est accueilli dans un jardin d’expo ou s’implante le showroom et les bureaux de l’entreprise. La zone d’activité est réservée à l’arrière d’un front bâti rappelant les sheds industriels du début du siècle pour s’inscrire dans le tissu urbain proche.